L’ endurance fondamentale… c’est quoi ? Et bien, c’est la base !

Il s’agit de courir à un rythme où l’on est capable de discuter, c’est à dire que l’on est en aisance respiratoire (comme par exemple le « bla-bla run »).
Le corps se trouve dans une zone de travail où la production d’acidité est quasi inexistante, on ne la ressent pas ; c’est l’intensité de travail idéale au début mais pas uniquement : elle permet de progresser sans se blesser et de booster son volume d’entraînement, car nous sommes capables, avec de l’entraînement, de maintenir ce rythme plusieurs heures.

Nous sommes dans la filière énergétique aérobie, c’est à dire qu’on utilise l’oxygène pour fournir de l’énergie pour simplifier.
L’entraînement dans cette zone d’intensité, quelque soit le niveau du pratiquant, du débutant au confirmé, est majoritaire : pour l’échauffement, les récupérations : inter-séries, post sortie longue, course ou séance d’intensité, ainsi que pour le retour au calme.
On doit y consacrer 70% du temps.

Cette zone correspond au footing lent à moyen, avec des intensités allant jusqu’à 75% de la FC max (ou 65-70% de VMA = seuil aérobie).
En renforçant les capacités cardiovasculaires et respiratoires, on permet au corps de pouvoir se déplacer plus vite avec un même niveau d’effort consenti !

Ainsi avec de l’entraînement :

Ces mécanismes permettent de mieux vivre la séance, de la faire durer plus longtemps et de récupérer plus vite… mais aussi d’être plus à même de résister aux séances dites d’intensité : seuil ou VMA où l’on pourra courir plus vite et être plus performant, mais où les sollicitations cardiovasculaire, respiratoire et musculaire seront beaucoup plus importantes ainsi que les risques de blessures (surtout si l’on est insuffisamment préparé).

Alors…courir ? Oui, mais d’abord et surtout doucement !

Sportez vous bien.

Coach Nico